lundi 16 décembre 2013

De l’IVG à l’avortement : les sensibilités ont changé

 
 
L’une des votations du 9 février 2014 demande que l’interruption volontaire de grossesse ne soit plus remboursée par l’assurance de base.
Ceux qui s’opposent à la suppression de ce remboursement prétendent que les partisans veulent en réalité relancer le débat sur la dépénalisation
de l’avortement.
« On peut discuter de tout, mais je trouve choquant qu’on doive revenir sur ce thème » déclare la conseillère nationale Ruth Bernasconi ! (Le MatinDimanche, 15 décembre 2013). Cela parce qu’en 2002 le peuple s’était prononcé en faveur de la dépénalisation de l’avortement. Et donc il n’y aurait plus lieu d’en débattre. On peut mais on ne peut pas !
Etrange argument : si l’on suivait cette « philosophie politique » le suffrage féminin n’existerait pas encore puisqu’il a fallu s’y  prendre à plusieurs reprises, et ainsi de suite pour bien d’autres thèmes.
Autre argument : ce ne serait que les politiciens de la droite catholique et évangélique conservatrice qui voudrait une telle solution, «  les mêmes que ceux qui sont contre « l’éducation sexuelle à l’école, l’assurance maternité, le planning familial. Ils sont contre tout »…
Parmi ces arguments, on ajoute encore que « la Suisse est un des pays où le taux d’interruption volontaire de grossesse est le moins élevé en Europe ».
En réalité, sans être obstinément d’un camp ou de l’autre dans cette votation, je pense que le fond du problème est ailleurs et que les partis dits bourgeois ne voient pas que les sensibilités collectives ont changé et que les vrais débats se situent de plus en plus au niveau des valeurs, et que certaines valeurs qui ont été dénigrées pendant des décennies dans la phase dite de  « libération générale des mœurs » depuis les années 1970, reviennent à la surface et reprennent une place parfois de première importance. Ce courant est général et ce serait une erreur que de n’y voir que conservatisme, attitude réactionnaire, vaine nostalgie, intégrisme religieux, etc.
Le changement des valeurs en cours est profond, souvent implicite, et touche aux fondements mêmes de notre culture et civilisation. Cela au moment même où un maximalisme idéologique diamétralement opposé, emmené par exemple par les socialistes très à gauche au pouvoir en France, tente de s’imposer sur les questions de société. Le conflit ne peut être que frontal et total.
Mais la droite devrait comprendre que des valeurs comme la nation, la patrie, la famille et la vie elle-même, et d’autres encore, redeviennent essentielles, et plus fortement encore face à ce maximalisme idéologique de gauche que même mai 1968 n’exigeait pas.
Pour en rester simplement à la valeur de la VIE dont il est question ici, l’ image en cause est celle de la vie, de la vie de l’enfant dès sa conception, et cette image a beaucoup changé, également sous l’effet des progrès technologiques qui offrent des images magnifiques de cette vie dès son origine et qui ne laissent personne indifférent. La vie redevient un phénomène extraordinaire, sacré pour beaucoup, dont on suit l’évolution précisément avec images à l’appui (amniocentèses, etc).
Le problème posé par une personne confrontée à un avortement devient beaucoup plus préoccupant et important. Ce n’est plus un acte comme cela l’était dans les années 1970. Un tel acte ne va plus de soi. Les souvenirs, voire les séquelles d’un avortement  peuvent  poursuivre certaines femmes leur vie durant. Négliger ces changements, c’est ne pas voir la profondeur des mutations en cours, indépendamment des idéologies politiques, qu’on le veuille ou non.
Cela se traduit jusque dans le langage : le mot avortement, bien plus concret et brutal que celui, délibérément euphémisé, d’IVG est de nouveau utilisé même par ceux qui n’en font encore qu’une banale opération chirurgicale. Ils ne s’en rendent même pas compte.
Proposition : développer réellement et sérieusement des conditions permettant aux familles et aux femmes confrontées à ce terrible dilemme de pouvoir garder un enfant même quand cela semble impossible. Il nous faut une vraie politique nataliste. Plutôt que refuser des aides financières et autres, par exemple, aux femmes qui seraient prêtes à avoir trois enfants au lieu de deux, de même à celles qui souhaitent rester à la maison, même quelques années, pour élever leurs enfants  plutôt que de les confier mécaniquement et automatiquement à l’ETAT, sous une forme ou une autre. Mais de cela on n’en a pas voulu.
L’immense bonheur que peut procurer un bébé et un enfant devrait retrouver tout son sens de même que les valeurs qui sont ici en jeu.
Préférera-t-on bientôt ne plus avoir d’enfants du tout pour les faire fabriquer par d’autres, dans des conditions déplorables, sorte de néo-colonialisme méprisant, plutôt que de tout faire avec moyens à l’appui pour soutenir l’une des plus belles aventures humaines. Vouloir donner la vie plutôt que faciliter sa fabrication par d’autres ou faciliter sa suppression devrait se situer au-delà des idéologies.
Au-delà des oppositions frontales sur ce thème, travaillons à plus essentiel : à une vraie politique nataliste, au lieu de compter sur l’immigration ou de demander simplement aux femmes d’entrer plus massivement sur le marché du travail. Il en va du type de société que nous voulons et des valeurs qui la fondent, plutôt que d’une opposition entre « progressistes » et « réactionnaires ».
Une autre et vraie votation sur l’essentiel, sur une vraie politique nataliste, doit suivre celle du 9 février 2014.


Uli Windisch, 15 décembre 2013


Publié par Ivan Thévoz
 


vendredi 13 décembre 2013

Homoparentalité : l'adoption, bientôt en Suisse ?

 
Faut-il ouvrir l'adoption aux couples pacsés ? La question s'est posée en mars dernier au Conseil des Etats, à une courte majorité, il avait accepté une motion en ce sens. Une autre proposition dans le même sens revient sur le tapis du Conseil National durant cette session. Et déjà... les jeunes UDC suisses ont décidé de lancer un référendum si la proposition était acceptée par le parlement. La question divise... Mais au-delà de ce débat, cette réalité, bien qu'aucun chiffre précis n'existe, on estime entre 10 et 20 mille le nombre d'enfants qui seraient élevés par des parents du même sexe. Alors faut-il pour autant légaliser l'adoption pour ces couples ? Les deux invités du débat: Barbara Lanthemann, secrétaire romande de Pink Cross et LOS face à Kevin Pellouchoud, vice-président des jeunes UDC du Valais romand.



" NON! Il ne faut pas légaliser l'adoption d'enfants à des couples homosexuels! Accepter que notre société évolue? NON vu quel évolue dans le mauvais sens et qu'elle va tout droit à la perdition!
Nous sommes à la recherche de personnes prêt à s'impliquer pour le futur référendum qui aura certainement lieu dans les prochaines semaines? Qui osera se lever contre cette abomination?"

 
 
Publié par Ivan Thévoz
 
 
 
 
 
 

mercredi 11 décembre 2013

L'histoire incroyable de Ward, né trois mois et demi avant terme

Lorsque Ward Miles est né, le 16 juillet 2012, il pesait 700 grammes. Grâce aux médecins et aux infirmières du Nationwide Children's Hospital de Colombus en Ohio (Etats-Unis), le petit garçon vit. Son père, Benjamin Miller, est vidéaste et photographe. Il a choisi de filmer la première année de son fils et d'en créer un film bouleversant. En deux semaines, la vidéo a été vue par plus de 2 millions d'internautes.
 
Le début du film est particulièrement marquant: Lindsey, la maman de Ward, a dû patienter durant 4 jours avant de pouvoir enfin tenir son fils dans ses bras. Après 107 jours passé à l'hôpital, le petit garçon a pu rentrer chez lui. Un moment que Benjamain Miller n'a pas manqué d'immortaliser. Ce "bébé miracle" comme on le surnomme sur la Toile semble désormais se porter comme un charme!


 
 
Publié par : Salomé von Allmen

Des militants gays font la chasse aux logos proches de celui de la Manif pour tous.

 
 
Comment va-t-on pouvoir représenter la famille désormais? Un papa, une maman et deux enfants, voilà une image que certaines entreprises hésitent aujourd'hui à mettre en avant. Après les opticiens Lissac et la Société générale, le ministère de la Justice lui-même s'est vu reprocher l'utilisation, sur sa page Internet consacrée aux disparitions et enlèvements d'enfants, d'une ribambelle familiale en papier, un logo très proche de celui de la Manif pour tous. L'Inter-LGBT (Interassociative lesbienne, gay, bi et trans), pour laquelle cette image «est estampillée homophobe», demande à la Chancellerie et aux différentes marques de «ne plus l'utiliser».
 
Cette famille en origami est pourtant un classique. On retrouve des visuels similaires, libres de droits, sur les différentes banques d'images. C'est d'ailleurs là que la Manif pour tous a déniché son logo. «C'est une image extrêmement stéréotypée, critique Marjorie Monni, porte-parole de l'Inter-LGBT en charge des questions familiales. Toutes les petites filles n'ont pas des couettes, toutes les femmes n'ont pas des jupes… Il faut ouvrir les yeux sur la famille telle qu'elle est maintenant.» En charge de la lutte contre les discriminations à l'Inter-LGBT, Sylvie Fondacci renchérit: «Ce modèle ne représente pas la famille française d'aujourd'hui ; je fais confiance aux agences de communication et aux entreprises pour être inventives!»
 
Chez Lissac, «le visuel est utilisé depuis 2010 sur un panneau en magasin présentant la carte Familissac», explique la responsable de la communication. «La ressemblance avec le logo de la Manif pour tous est fortuite et ne signifie pas une prise de position de l'enseigne, poursuit-elle. Nous allons travailler sur une nouvelle campagne de communication en 2014 et le remplacerons à ce moment.»
«Il va falloir qu'on la supprime partout!»
 
Alertée il y a quelques jours sur Twitter, la Société générale avait répondu faire «des recherches sur la provenance de ce visuel, de toute façon contraire à nos engagements». «Ce que cette personne a voulu dire, peut-être un peu maladroitement, c'est que nous avons une politique de diversité extrêmement rigoureuse, précise la banque. On ne prend pas position sur ces sujets-là.» L'affiche incriminée était «l'initiative d'une agence de province pour une promotion terminée depuis mars, elle a été retirée».
 
La Chancellerie va-t-elle également supprimer ce visuel de son site Internet? Sollicitée à plusieurs reprises, elle n'a pas souhaité réagir. Mais entre-temps, d'au­tres entreprises, s'apercevant qu'elles utilisent une image semblable, s'alarment: «Il va falloir que l'on fasse des recherches et qu'on la supprime partout!», s'inquiète un responsable qui tient à l'anonymat. «On va devoir faire attention, car on est dans un monde où la moindre image peut être mal interprétée, confie une cadre d'une autre société. Jusqu'à présent, on prenait garde à ne pas montrer une France blanche, car ce n'est pas la réalité. Maintenant que la loi sur le mariage homosexuel est passée, cela fera partie des sujets de 2014. J'avoue que l'on va un peu regarder ce que feront les autres…»
Même problématique pour la Mutuelle familiale, les notaires, les publicitaires, etc.
À la Mutuelle familiale, «on a plutôt un débat autour de notre appellation, confie l'attachée de presse. Elle peut faire repoussoir pour ceux qui ne vivent pas selon le schéma classique…» Dans son dernier spot télévisé, ce sont les salariés de la mutuelle qui ont été filmés. «Pour montrer qu'on est une grande famille, précise-t-on. Pas pour nous prémunir de quoi que ce soit!» Les notaires, eux, en ont «discuté» entre eux. Le logo de leur prochain congrès, en juin 2014, veut «refléter l'égalité des sexes». Mais dans ces «silhouettes d'adultes asexuées» encadrant deux enfants, beaucoup ont vu deux hommes… «Nous sommes des gens de compromis, répond Benoît Renaud, ancien président du Conseil supérieur du notariat. Le but était d'être dans la symbolique, nous ne sommes pas encore pervertis par ce que pourraient penser certains.»
 
À la Manif pour tous, on promet de «se battre pour que l'on ne puisse pas dénaturer la réalité de l'humanité». «J'y vois une évolution culturelle très préoccupante, indique Ludovine de la Rochère, sa présidente. On se laisse intimider et, sous prétexte de neutralité, on accepte le terrorisme intellectuel. Quand on vous parlait de destruction de la famille… Finalement, cela va très vite!»

Comment les publicitaires réagissent-ils à cette évolution de la société? «Une vie au cœur d'un foyer avec un père et une mère, ça va devenir de plus en plus rare!, s'exclame Clarisse Lacarrau, directrice associée du planning stratégique de l'agence BETC. Aujourd'hui, il faut sortir de la représentation littérale de la famille pour explorer une représentation métaphorique des vertus du foyer. Comme dans notre dernière campagne pour Aigle, par exemple, on peut présenter une photo de famille élargie. Ainsi, on peut laisser les gens projeter dans ce mot “famille” ce qu'ils ont envie d'y voir.»
 
Publié par: Ivan Thévoz
 
Source:http://www.lefigaro.fr/

lundi 9 décembre 2013

Un enfant n'est pas un virus!

 
 
 
 
 
 
Pourquoi voter OUI à l'initiative "Financer l'IVG est une affaire privée?"
 
 
Parce que l'enfant à naître n'est pas assimilable à un virus que l'Etat doit éliminer pour garantir le bien-être de la population.
 
Bien que, dans l'intérêt des femmes, l'IVG soit pratiquée dans un cadre médicalisé, cet acte n'a pas pour but de guérir, ni de soulager une souffrance. L'IVG ne guérit pas l'enfant qui la subit et ne guérit pas non plus la femme d'une maladie
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Parce qu'on se donne bonne conscience en comparant la situation suisse aux situations catastrophiques de nos voisins (222'500 IVG par an en France), mais le nombre d'IVG en Suisse reste considérable par rapport à la population et au niveau de vie. Alors que les accidents de la route font 1 mort par jour, les IVG, quant à elles, font 30 morts par jour
.
Parce que 20 à 40% des IVG sont aujourd'hui des récidives et multi-récidives. Nos primes d'assurances ne doivent pas servir à banaliser l'IVG. Qui peut prétendre qu'il est bon pour la santé d'une femme d'avoir plusieurs fois recours à l'IVG dans sa vie?
 

Quels sont les seuls arguments des opposants?

 
 
Retirer le remboursement de l'IVG de l'assurance obligatoire, c'est créer une discrimination envers les femmes les plus pauvres.
NON. Le Conseiller fédéral Alain Berset précise que les coûts de l'IVG représentent 8 centimes par mois sur les primes d'assurances, c'est-à-dire 96 centimes par année. C'est à la portée de tout le monde de payer une complémentaire de 96 centimes par an qui assure ce risque. C'est manifestement bien moins cher que n'importe quelle complémentaire couvrant les soins dentaires.
Cette initiative est une attaque contre le droit à l'autodétermination des femmes dans le domaine de la santé sexuelle.
NON. Cette initiative permet une responsabilisation des hommes et des femmes en mettant chacun et chacune face aux conséquences de ses choix. Elle garantit l'objection de conscience pour celles et ceux toujours plus nombreux qui considèrent que l'IVG porte atteinte à une vie appelée à naître, ce qui est scientifiquement prouvé.

Voilà pourquoi je voterai OUI à l'initiative

  • Parce qu'elle garantit l'objection de conscience pour celles et ceux toujours plus nombreux qui considèrent que l'IVG porte atteinte à une vie appelée à naître, ce qui est scientifiquement prouvé.
  • Parce qu'elle permet une responsabilisation des hommes et des femmes en mettant chacun et chacune face aux conséquences de ses choix.
  • Parce que le droit de la femme peut être respecté entièrement sans que ce soit au détriment de l'enfant à naître.

Voilà pourquoi je continuerai à promouvoir le droit à la vie, à soutenir les mères, les jeunes parents et leurs enfants, quel que soit le résultat de la votation...

Parce que j'aime la VIE !

 
 Publié par : Ivan Thévoz
 
Source;http://choisirlavie.ch/

lundi 2 décembre 2013

Hold My Heart - Tenth Avenue North

Jusques à quand, ô Éternel, m'oublieras-tu toujours ? Jusques à quand me cacheras-tu ta face ?
 Jusques à quand formerai-je des projets dans mon âme, et aurai-je le chagrin au cœur tout le jour ? Jusques à quand mon ennemi s'élèvera-t-il contre moi ?
 Éternel, mon Dieu, regarde, exauce-moi; éclaire mes yeux, de peur que je ne m'endorme du sommeil de la mort;
 De peur que mon ennemi ne dise: J'ai eu le dessus; que mes adversaires ne se réjouissent, si j'étais ébranlé.
 Pour moi, je me confie en ta bonté; mon cœur se réjouira de ton salut; je chanterai à l'Éternel, parce qu'il m'aura fait du bien.  Psaumes 13




 {Tenir mon cœur}

Combien de temps dois-je prier, dois-je te prier ?
 Combien de temps dois-je attendre, dois-je t'attendre ?
 Combien de temps jusqu'à ce que je vois ton visage, et le voir briller ?
 Je suis à genou, te suppliant de me remarquer
 Je suis à genou, père te tournera-tu vers moi `?
 Une larme sous la pluie battante
 Un voix dans une mer de douleur
 Le fabricant des étoiles pourraient-ils
 Entendre le son de mon coeur brisé ?
 Une vie, c'est tout ce que je suis
 En ce moment je peux à peine tenir debout
 Si tu es tout ce que tu prétends être
 Te rapprocherais tu et tiendrais tu mon coeur
 J'ai eu si peur, peur de fermer mes yeux
 Tant de choses peuvent s'échapper avant que je ne dise au revoir
 Mais si il n'y a pas d'autre manière, j'ai fini de demander pourquoi
 Je suis à genou, te suppliant de me remarquer
 Je suis à genou, père te tournera-tu vers moi `?
 Une larme sous la pluie battante
 Un voix dans une mer de douleur
 Le fabricant des étoiles pourraient-ils
 Entendre le son de mon coeur brisé ?
 Une vie, c'est tout ce que je suis
 En ce moment je peux à peine tenir debout
 Si tu es tout ce que tu prétends être
 Te rapprocherais tu et tiendrais tu mon coeur
 Plein de questions sans réponses, tes promesses subsistent
 Je ne vois pas mais je vais tenter ma chance de t'entendre appeler mon nom
 Une larme sous la pluie battante
 Un voix dans une mer de douleur
 Le fabricant des étoiles pourraient-ils
 Entendre le son de mon coeur brisé ?
 Une vie, c'est tout ce que je suis
 En ce moment je peux à peine tenir debout
 Si tu es tout ce que tu prétends être
 Te rapprocherais tu et tiendrais tu mon coeur
 Tenir mon coeur, peux-tu tenir mon coeur ?
 Tenir mon coeur

Publié par: Ivan Thévoz

Source:1LifeMedia

French "This Was Your Life!"

 
 Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement. Hébreux 9:27
 
 
Publié par Ivan Thévoz