mardi 7 janvier 2014

Témoignage de Suzanne: Après plus de "60" tentatives de suicide, Dieu l'appelle!


J'ai rencontré Dieu, ou plutôt Dieu m'a rencontrée après un long temps de souffrance, après une adolescence difficile ayant commencé dès l'âge de seize ans à faire des tentatives de suicide, et cela jusqu'à l'âge de trente-cinq ans.

Quand Dieu m'a rencontrée, il y a de cela plus de vingt cinq ans, j'avais essayé de me suicider plus de soixante fois. J'avais fait de nombreux comas, de nombreuses morts cliniques sans doute. J'avais eu de multiples accidents de voiture. Je ne comprenais rien à tout cela. Pendant toutes ces années, on m'avait plusieurs fois ramassée dans des bains de sang. C'était vraiment une vie difficile. Je m'étais mariée à l'âge de vingt ans, et quatre ans après, j'étais déjà séparée d'avec mon époux, me retrouvant seule avec mes deux petites filles. C'était très douloureux, et psychologiquement, j'avais aussi un terrain très fragile puisque j'avais commencé mes tentatives suicidaires. J'endurais l'angoisse continuellement, tant mon âme était malade. Je ne connaissais pas l'origine exacte de ce malaise que je traversais, sinon que dès le sein de ma mère, j'étais déjà rejetée, non désirée ma mère m'avouant elle-même un jour qu'elle n'avait pas désiré ses grossesses à partir du deuxième enfant, et elle en eut sept. J'étais la quatrième de cette fratrie. Mais ce qui est sûr, c'est que lorsque Dieu a Sa main sur une personne, rien ne peut ni ne pourra nous séparer de Son amour ! C'est pourquoi, malgré une enfance menacée, une adolescence révoltée en même temps que meurtrie, et une vie de jeune femme tourmentée agonisant d'angoisses, Dieu m'a toujours préservée.


Cette existence que je menais était terrible et mes enfants ont beaucoup souffert d'avoir une maman suicidaire, déséquilibrée, instable. Vingt-cinq années de ma jeunesse sont restées complètement gâchées. Pendant tous ces temps difficiles, ayant été éduquée dans la religion catholique romaine, je croyais en Dieu, je croyais que Jésus est Son Fils, qu'Il est mort sur la croix, qu'Il est ressuscité. Je savais que Jésus avait été crucifié pour mes péchés et cela avait marqué mon cœur. Je voulais servir Dieu depuis toute petite. Même enfant, j'avais eu une vision de Jésus, puis j'avais eu peur n'osant en parler à personne. C'est plus tard que je compris que Dieu partageait ma douleur, qu'Il connaissait ma souffrance, qu'en fait depuis que j'étais dans le sein de ma mère Son amour m'avait désirée. Cette vision m'avait été donnée alors que je ne savais encore ni lire ni écrire, afin que je sois assurée de Sa réalité invisible. J'aimais vraiment Jésus, j'aimais l'Evangile, le peu dont j'en avais été instruite. A l'époque les messes étaient officiées en latin ! Et donc pour parler à Dieu c'était plutôt difficile ! Mais malgré tout, je Le vénérais, je savais qu'Il est Juste et Bon. Et je m'apercevais que la religion ne m'apportait rien. Que là où j'étais c'était un engrenage religieux, dans lequel il y avait une telle hypocrisie, une telle injustice, et ça me faisait très mal.

A l'âge de seize ans, je demandais à Dieu de « devenir ma lumière », que vraiment je ne comprenais pas, mais « qu'on se reverrait plus tard ». Je n'avais pas eu la révélation et au lieu de la grâce du Seigneur, la religion avait mis sur moi le poids de la culpabilité. J'allais sans cesse confesser mes péchés, sans arrêt demander pardon à Dieu. J'allais à toutes les messes, à tous les offices religieux, mais je me sentais de plus en plus sale, de plus en plus coupable, ce qui me poussait d'autant à vouloir en finir avec cette vie, n'y ayant trouvé aucune solution. Enfant, je n'avais pas reçu d'appel précis, simplement j'aimais tellement Jésus que je voulais Le servir, mais c'est la religion qui m'en empêchait car elle est en elle-même vide de sens par son inspiration et ses préceptes humains. Un seul est digne d'être recherché, connu, c'est Christ.

Je réalise que je L'ai cherché durant toute cette vie dissolue, torturée, et à un moment choisi par Lui, dans cette quête complètement dingue, alors que je n'en pouvais plus de galérer dans les hôpitaux psychiatriques, les CHU, le divan du psychanalyste, les cabinets de thérapeutes en tous genres, Il s'est révélé. C'était en 1987. Et là, j'ai su, j'ai vécu : Il est l'Agneau de Dieu, Son sang m'a lavée, m'a purifiée. Il a pardonné tous mes péchés. Il n'existe qu'une véritable communion avec Lui, une intimité, un cœur à cœur. Il est la Vie et toutes nos sources sont en Lui. A cette époque, je venais d'être internée dans un hôpital psychiatrique, les médecins étaient fatigués de moi. Ils estimaient qu'il n'y avait plus d'espoir pour moi. Ma famille aussi, et elle avait abandonné, baissant les bras et pronostiquant que jamais je ne m'en sortirai ! Et c'est là que je rencontrais un Pasteur protestant, rempli du Saint Esprit et prêchant Christ et la nouvelle naissance. C'était quelque chose que je ne connaissais pas. A ce Pasteur j'ai osé parlé de ma vie, confesser les péchés que j'avais commis. Et à un moment il me posa cette question : « Quand est-ce que tu comprendras que Dieu ne veut pas que Suzanne Mairet meure ? » A cet instant, je compris de manière certaine que Dieu est mon Père, qu'il avait toujours été avec moi, et que c'est Lui qui ne voulait pas que je meure ! Qu'il n'est pas le Père « fouettard » que j'avais imaginé à travers la religion, mais qu'Il est un Papa d'amour et qu'Il n'avait jamais voulu que je souffre.

Quelque mois après, je reçus un choc terrible, mes enfants qui étaient à cette époque des adolescentes furent confiées à la garde de leur père sur accusation de ma famille et de mes proches. Ma seule solution fut de crier à Dieu, ce que je fis durant plus de trois semaines. Et Il me répondit. En un instant, Sa joie, Sa paix, Son amour m'envahirent comme jamais je ne l'avais ressenti.Je vécus Sa Présence glorieuse, comme si la lumière illuminait mon être intérieur tellement entaché par la mort, le péché. Moi qui mourais d'angoisse, que plus rien ne pouvait apaiser, comme en un éclair, je « naissais de nouveau » et j'étais « transportée dans le Royaume du fils de Son Amour ». A partir de là, le désir de servir le Seigneur grandit dans mon cœur. Petit à petit, je fus libérée de toutes sortes d'esclavages. Avant ma rencontre avec mon Père céleste, j'achetais une cartouche de cigarettes tous les deux jours, étant insomniaque, je fumais la nuit, le jour, continuellement presque ! En un instant, à travers l'imposition des mains d'un serviteur de Dieu, je fus délivrée, et je n'ai plus jamais allumé une cigarette depuis. C'était il y a près de vingt cinq ans. Je prenais des médicaments à tel point que même un pharmacien, un jour appela le médecin pour l'informer qu'il me prescrivait des doses mortelles, ce à quoi, le docteur répondit qu'il n'y avait plus rien qui fasse effet sur moi ! Et comme si tout cela ne suffisait pas, de manière cyclique, s'ajoutait des pulsions à boire de l'alcool que je ne savais absolument pas contrôler, ni repousser ! Un psychiatre, m'avertit que ces mélanges alcool - médicaments étaient pires que me shooter à l'héroïne ou la cocaïne. 

En arrivant dans une communauté évangélique en Suisse, je crus que Jésus est Celui qui me guérit, et je jetais tous les médicaments dans les toilettes. La Grâce, la Bonté de Dieu me rétablit et me restaura entièrement, à tel point que les gens ne me reconnaissaient plus ! Et ainsi, je commençais une vie chrétienne, plutôt une vie avec Jésus, passionnante, parce que passionnée pour Lui. Il est vraiment tout pour moi. En même temps qu'Il se révélait comme Seigneur, Sauveur, je choisis de renoncer à la pension alimentaire que me versait mon ex-mari et au nouveau travail que je venais de trouver. Je laissais tout, meubles, maison, Sa voix m'appelait et je ne voulais plus que « marcher avec LUI », certaine qu'Il allait s'occuper de moi, continuer de me restaurer et pourvoir à mes besoins. Je savais avec certitude que Dieu est capable de choses inimaginables, aussi n'avais-je pas de mal à saisir Sa main tendue et à tout laisser en arrière. Je me fis aussi baptiser par immersion, comprenant que le baptême reçu enfant n'avait aucun fondement biblique. Je reçus aussi le baptême dans l'Esprit Saint, et Il me conduit dans Sa lumière, dans toute la vérité. Jésus est la Résurrection et la Vie, Il voulait que je vive et Il avait banni la mort de ma vie ! Je savais, « je ne mourrai pas, je vivrai et je raconterai les merveilles de Dieu ». Plus tard je me rattachai à une église évangélique, à Grenoble en France, dirigée par l'apôtre Pierre Truschel, et y servis sept années. Je fus formée à l'Institut Biblique du Dauphiné et j'appris le service de Dieu en aidant les autres, en choisissant de rester fidèle dans tout ce qui m'était demandé, brûlant du désir de Lui ressembler en vivant quotidiennement Sa Parole, la mettant en pratique. Je fis mon premier voyage missionnaire au Centrafrique, allant jusque chez les pygmées. Ce fut une expérience merveilleuse, extraordinaire, et Dieu me baptisant d'amour pour les peuples Africains. 

 

Depuis une quinzaine d'années bientôt, je prêche la Parole de mon Jésus dans plusieurs pays africains. Fidèle à Sa promesse, Il travaille avec moi, et Il accomplit des signes, des miracles et des prodiges. Récemment, lors des derniers voyages missionnaires, des villages entiers ont été rachetés de la malédiction de la mort pour Jésus, des populations de plusieurs milliers de personnes ont été bénies, visitées, sauvées, délivrées, etc. Il a retiré ma vie de la fosse de la destruction, et aujourd'hui, Il l'utilise pour « aller chercher et sauver ceux qui sont perdus ». A Lui seul soit la gloire !



Publié par Tiffanie Godel 

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